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La douleur ?

… ce n'est pas une fatalité !

Paroles de patients

"Je ne veux pas avoir mal".

"J’ai peur de la morphine car je risque d’y être dépendant".

"Mon médecin m’a prescrit de la morphine. Cela veut dire que c’est la fin ? Je vais bientôt mourir ?"

les professionnels vous répondent

Ce sont des phrases que l’on entend régulièrement de la part de nos patients. La peur d’avoir mal est légitime car le cancer peut être douloureux, à cause de la maladie elle-même, parfois aussi à cause des traitements. Mais ce n’est pas une fatalité.

Pour soulager la douleur, nous disposons de nombreux médicaments et également d’autres techniques spécialisées.

La prise de morphine n’est pas obligatoire. Elle peut être nécessaire pour soulager des douleurs fortes. Mais cela se fera toujours de façon progressive pour limiter les effets secondaires.

Le traitement sera réévalué régulièrement pour adapter les doses en fonction de vos besoins. Le dosage peut être augmenté ou diminué.

Il n’y a aucun risque d’addiction chez une personne qui a des douleurs réelles.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à votre médecin ou infirmière.

Des équipes spécialisées existent comme le Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD) ou l’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP).

Surtout, il faut signaler votre douleur pour qu’elle puisse être prise en charge et que vous puissiez être soulagé.

ghrmsa

Centre d'évaluation et de traitement de la douleur:
(Orientation par le médecin oncologue)

Secrétariat : 03 89 64 62 15