Le cancer touche la personne malade mais aussi son entourage, proche ou plus éloigné : qu’on le veuille ou non, cet entourage est impliqué et peut être impacté.
La famille est une petite machine où chacun à sa place et sa fonction, le plus souvent sans même en avoir conscience, parce que tout s’est organisé de manière naturelle.
Lorsque survient la maladie, c’est un peu comme si un intrus s’installait sur le canapé du salon sans y être invité et venait bouleverser l’équilibre établi. Les relations entre les personnes peuvent alors changer, les rôles et les places se modifier : le travail, les activités quotidiennes, les relations avec les autres, tout ceci peut se trouver bouleversé.
Ces changements peuvent générer de la tristesse, de la colère, de la frustration, ou encore du conflit… On doute parfois de soi, des autres. On se demande si on a encore une place au sein de la famille, si on peut encore être utile aux autres. On peut se sentir responsable de la tristesse causée à ses proches et comme un poids pour les autres.
Il s’agit alors de retrouver un équilibre satisfaisant pour chacun, pour ne pas se sentir isolé(e) ou exclu(e). Ce n’est pas une tâche facile, mais pour trouver des solutions, il faut continuer à dialoguer, à communiquer avec ses proches. Ne restez pas seul(e) face à ces difficultés : parlez-en aux professionnels qui vous accompagnent. Ils vous apporteront écoute et soutien en vous orientant vers des professionnels des soins de support.
« En ce moment, je suis un boulet pour ma famille, je ne sers à rien ! »
« J'essaye de ne pas trop parler de ma maladie à mes proches : je ne veux surtout pas les inquiéter !»