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Mon intimité

Mon intimité

Vous écouter pour mieux vous aider

La maladie et ses traitements peuvent avoir des répercussions physiques (fatigue, douleur, changements du corps…) mais aussi psychiques (baisse de moral, anxiété, baisse de la libido et du désir...) qui pourraient impacter votre vie intime et affective, votre sexualité.

Que vous soyez un homme ou une femme et quel que soit votre âge, cette dimension de votre vie est aussi importante que n’importe quelle autre, il ne faut pas la négliger et nous y sommes attentifs.

Les professionnels de santé (médecin, psychologue, infirmière…) qui vont accompagnent, sont en capacité d’entendre ces préoccupations. Ils sauront vous écouter, vous informer, vous orienter pour trouver une solution.

 

"... je ne me sens plus une femme, je n'ai plus de désir. Est-ce que ça reviendra un jour ?"

"J'ai tellement mal pendant les rapports que j'appréhende quand mon mari vient vers moi. Pourtant il a des besoins : j'ai peur qu'il aille voir ailleurs..."

Paroles de patients ...

 

"Avec la ménopause provoquée par le traitement, j'ai pris un coup de vieux : je peux dire adieu à ma vie sexuelle !"

"Depuis l'opération, la machine ne fonctionne plus : je ne suis plus qu'un demi-homme. Je me sens faible..."

Ne restez pas seul(e) avec ces questions et ces inquiétudes.
N'hésitez pas à nous en parler !

"Avec mon mari, nous avons pu trouver des moyens différents pour retrouver une intimité satisfaisante : il y a plus de tendresse."

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Ma famille

Quand la famille est touchée

... trouver de l'aide est essentiel !

Un intrus dans ma famille... !

Le cancer touche la personne malade mais aussi son entourage, proche ou plus éloigné : qu’on le veuille ou non, cet entourage est impliqué et peut être impacté.

La famille est une petite machine où chacun à sa place et sa fonction, le plus souvent sans même en avoir conscience, parce que tout s’est organisé de manière naturelle.

Lorsque survient la maladie, c’est un peu comme si un intrus s’installait sur le canapé du salon sans y être invité et venait bouleverser l’équilibre établi. Les relations entre les personnes peuvent alors changer, les rôles et les places se modifier : le travail, les activités quotidiennes, les relations avec les autres, tout ceci peut se trouver bouleversé.

Ces changements peuvent générer de la tristesse, de la colère, de la frustration, ou encore du conflit… On doute parfois de soi, des autres. On se demande si on a encore une place au sein de la famille, si on peut encore être utile aux autres. On peut se sentir responsable de la tristesse causée à ses proches et comme un poids pour les autres.

Il s’agit alors de retrouver un équilibre satisfaisant pour chacun, pour ne pas se sentir isolé(e) ou exclu(e). Ce n’est pas une tâche facile, mais pour trouver des solutions, il faut continuer à dialoguer, à communiquer avec ses proches. Ne restez pas seul(e) face à ces difficultés : parlez-en aux professionnels qui vous accompagnent. Ils vous apporteront écoute et soutien en vous orientant vers des professionnels des soins de support.

Paroles de patients

« En ce moment, je suis un boulet pour ma famille, je ne sers à rien ! »

« J'essaye de ne pas trop parler de ma maladie à mes proches : je ne veux surtout pas les inquiéter !»

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Mon désir d'enfant

Et mon désir d'enfant ?

Une fois la maladie diagnostiquée, il est urgent de trouver une contraception adaptée à votre situation avec votre médecin. En effet, concevoir ou porter un enfant durant les traitements contre le cancer, est fortement contre-indiqué : les traitements qui vous seront prescrits peuvent affecter très largement son développement.

Mais il est important d'exprimer votre désir d'enfant afin que votre médecin puisse organiser une prise en charge adaptée, selon que vous soyez une femme ou un homme.

Certains traitements ou interventions chirurgicales peuvent, en raison de leurs effets secondaires, avoir pour conséquence une diminution ou un arrêt de la production des spermatozoïdes chez l’homme ou des ovocytes chez la femme et donc présenter un risque pour une fertilité immédiate ou future.

Cet arrêt de la production peut être transitoire ou définitif en fonction du type de traitement. Les médecins qui vous suivent ainsi que nos équipes soignantes, peuvent vous apporter toute l'information sur l’existence de risques pour la fonction de reproduction. Parlez-en avec votre oncologue !

Dans ce contexte, la préservation de la fertilité est en général possible et fait appel à des méthodes spécifiques qui doivent être mises en place avant de débuter les traitements.

Péservation de la fertilité féminine

Les traitements bénéfiques pour guérir du cancer, peuvent être cependant toxiques pour les ovaires et altérer la fertilité féminine, en détruisant partiellement ou totalement la réserve d'ovocytes.

Comment préserver la fertilité féminine?

Il existe plusieurs techniques de préservation de la fertilité féminine :

  • cryoconservation de tissu ovarien
  • réalisation d’une fécondation in vitro avec congélation des embryons obtenus, en vue de leur réimplantation après guérison
  • stimulation hormonale pour obtenir plusieurs ovocytes et les congeler (vitrification), en vue d’une fécondation in vitro après guérison
  • transposition d’un ovaire pour éviter son irradiation en cas de radiothérapie…

Le choix de la technique la plus adaptée dépend de multiples paramètres : l’âge de la patiente, la toxicité des traitements reçus ou à recevoir, l’état de sa réserve ovarienne, le fait qu’elle soit en couple ou célibataire, l’urgence pour débuter le traitement de sa maladie, la nature de sa maladie…

Ce choix est discuté au cas par cas avec la patiente par l’équipe médicale qui la prend en charge.

Où peut-on préserver sa fertilité?

Centre de PMA de Haute-Alsace
Fondation de la maison du Diaconat

19, rue d'Alsace
68067 MULHOUSE
03 89 55 85 55

Horaires de l'accueil
Lundi au vendredi, le matin - 8h30 à 12h30
Lundi, mercredi et jeudi, l'après-midi 14h à 19h

Préservation de la fertilité masculine

Comme chez les femmes, les traitements pour lutter contre le cancer peuvent être toxiques chez l'homme, pour la formation des spermatozoïdes. Ils peuvent altérer la fertilité masculine en détruisant partiellement ou totalement le mécanisme de production des spermatozoïdes (spermatogenèse).

Comment ça se passe?

Le patient concerné doit prendre un rendez-vous au laboratoire autorisé pour congeler et conserver le sperme. La conservation doit se faire AVANT de débuter le traitement et/ou AVANT l'intervention chirurgicale.

Le patient est reçu par un des médecins du laboratoire de Biologie de la Reproduction-CECOS, qui lui donne des informations concernant la congélation, la conservation et l’utilisation future de ce prélèvement.

Où peut-on préserver sa fertilité?

Laboratoire de Biologie de la Reproduction-CECOS
GHRMSA

20, rue du docteur Laennec
68100 MULHOUSE
03 89 64 61 16

Horaires de l'accueil :
Du lundi au vendredi - 7h30 à 18h00

Les questions les plus fréquentes ?

Combien de temps peut-on conserver les gamètes congelés  ?

Les gamètes (spermatozoïdes et ovules) peut être conservés aussi longtemps que le patient le souhaite.

Chaque année, un courrier informe le patient de la situation et lui demande s’il souhaite poursuivre ou non la conservation du prélèvement.

Qui peut utiliser les gamètes congelés ?

Seule la personne qui a congelé les gamètes peut les utiliser.

Et comment faire si je déménage ?

Il est important de signaler votre déménagement au CECOS où sont conservés vos gamètes.

Il existe 23 CECOS en France et vous pouvez transférer vos gamètes d’un CECOS à l’autre. Le transfert reste cependant à votre charge. Il est possible de transférer vos gamètes dans un centre à l’étranger. Mais l'importation et l’exportation de gamètes sont soumises à une autorisation délivrée par l’Agence de la biomédecine. Un dossier de demande d’autorisation « Importation / Exportation de gamètes ou tissus germinaux » doit être rempli avec l’aide des 2 centres. Cette fois encore, le transport reste à votre charge.

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